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Google cache

Qu’est ce qu’une page en cache? 
Une page en cache est une copie d’une page web, retrouvé sur le moteur de recherche Google. Google utilise un robot, appelé GoogleBot, pour vérifier le contenu de la page originale, de l’indexer puis de le stocker sur les serveurs Google. 
Cette copie est à la disposition des internautes. Pour la consulter, l’internautes doit effectuer une recherche via le moteur de recherche Google. Il doit ensuite cliquer sur le lien qui s’affiche en gris à coté de la recherche intitulée «en cache». L’internaute est alors sur une copie de la page originale. 
Cette application que Google a mit en place pour ses internautes, permet de retrouver une page dont l’originale est introuvable ou inaccessible. L’internaute est alors sur une copie, avec les même informations que la page initiale. Ce procédé est également utilisé pour fluidifier et faciliter l’accès à une page web. Grâce à Google cache, on dispose d’un outil rapide et riche en contenu. 
Cependant, parfois la page en cache ne correspond plus au contenu du site original car celui ci a pu être actualisé ou modifié.Google, et plus précisément GoogleBot, fait des mises à jours. Plus le site est visité et populaire, plus GoogleBot actualise ses pages en cache, il peut le faire plusieurs fois par jours comme par exemple la une d’un grand journal. Pour supprimer une page en cache de son index en plus de son originale, et donc rendre inaccessible la page sur le web, l’internaute doit tout d’abord contacter le site concerné et ensuite faire une demande à Google. La manipulation peut prendre du temps. 

Les limites de Google cache: 
Les pages en cache sont pratiques pour nous, internautes, car nous avons donc accès à un large choix de page pour nos recherches.Cependant pour supprimer une page, Google peut présenter des réticences. 
En effet, le 14 juin 2010 un journaliste du grand journal «Libération» publie sur le site dédié à ce titre un article concernant un match de l’Algérie en coupe du monde de football. L’article est intitulé ‘Note salée pour l’Algérie’. L’article fait beaucoup parler car le journaliste utilise des tournures de phrases un peu choquants: « le gardien et ses prises de risques débiles»; «un match un peu mou, un peu chiant, un peu con»... 
Voici la page de l’article: 



Dès le lendemain de la publication de l’article, une dizaine d’internautes, inscrit sur le site, réagissent et laissent des commentaires sur le site http://www.liberation.fr , pour exprimer leur indignation face à cette article provoquant. Dans la journée, la rédaction supprime l’article pour apaiser les tensions. Cependant, pour en revenir à notre sujet, Google fait une copie de tous les sites visibles sur son moteur de recherche. Certains internautes ont donc tweeter cette page pour mobiliser d’autres lecteurs. Un groupe Facebook a donc été crée par des internautes pour critiquer l’auteur de l’article et pour exprimer leur colère face à la rédaction de ce titre. 


Voici une copie de la page Facebook:

C’est seulement dans la soirée, que le journal Libération à publié des excuses à ses lecteurs, expliquant les paroles de l’auteur a été mal compris. Pour finir, la page Facebook existe toujours mais la page en cache a été supprimé par Google.

L’avenir brouillé de Google cache:
L’avenir de Google est mit en péril. En effet, Google a été condamné par la cour de Bruxelles, le 5 mai 2011, pour ne pas avoir respecté les droits d’auteurs. 
Alors que Google copié toutes les pages web disponibles sur le moteur de recherche, les article de presse étaient en partie copiés et disponible sur le net. Google copié ces articles sans l’autorisation des auteurs et sans indiqué le nom du journaliste. 
La cours de Bruxelles a considéré que ces pratiques portaient atteinte aux droits d’auteurs et a donc condamné Google à ne plus copier les article de presse. 
Nous exposons l’extrait d’un article de Samuel Miller, exposant l’affaire très clairement. Pour voir cet article en entier cliquer sur:
http://www.inaglobal.fr/presse/article/google-perd-en-appel-face-la-presse-belge
GOOGLE PERD EN APPEL FACE À LA PRESSE BELGE
[ACTUALITÉ] La perte du procès en appel par Google et la réintégration, après trois jours, des journaux belges dans son moteur de recherche marquent la fin d’une bataille juridique qui aura duré plus de cinq ans.
Le 18 juillet 2011, Google a réintégré dans son moteur de recherche les journaux représentés par Copiepresse qu’il avait désindexés trois jours plus tôt, et a annoncé qu’il n’avait pas l’intention de continuer à agir de la sorte. C’est le dernier acte du long combat que se sont livré devant les tribunaux, Copiepresse et Google Inc., sur l’utilisation par ce dernier, via son service Google News, de liens menant à des articles d’actualité issus de la presse.

Le désaccord a commencé en 2006, avec le lancement en Belgique de Google News qui regroupe et recense des articles d’actualité. Copiepresse, qui gère les droits de publication pour les éditeurs belges de presse francophone et germanophone, comme La Libre Belgique, Le Soir, La Dernière Heure et Genz-Echo, a immédiatement exigé de Google qu’il paye des royalties aux éditeurs et aux auteurs concernés, ou qu’il arrête de référencer les textes publiés dans la presse. Il incriminait tout particulièrement les articles conservés par Google dans sa mémoire « cache », qui permet un accès rapide à des liens mais aussi à des articles stockés pendant des mois, alors même que beaucoup ne sont plus accessibles gratuitement sur les sites des journaux.

En septembre 2006, Google a reçu une injonction prohibitive du tribunal de première instance de Bruxelles. La société est alors condamnée à « retirer de tous ses sites (Google News et « cache » Google sous quelque dénomination que ce soit), tous les articles, photographies et représentations graphiques des éditeurs belges de presse quotidienne, francophone et germanophone représentés par [Copiepresse] dans les 10 jours de la signification de l’ordonnance à intervenir, sous peine d’astreinte de 1  million d’euros par jour de retard ». De plus, il est demandé à Google de publier cette décision de justice sur sa page d’accueil belge.

Le document précise également que les activités de Google Inc. mettent « en péril la vente électronique des articles de presse mais également toute la presse quotidienne ainsi qu’à court terme la qualité des articles puisque les éditeurs risquent de ne plus bénéficier de ressources suffisantes pour rémunérer correctement leurs journalistes ».

Peu après avoir reçu cette injonction, Google a fait une déclaration sur son blog officiel dans laquelle, tout en évitant de statuer directement sur l’affaire, il exprime les problèmes qui se posent désormais, selon lui, à cause de ces accusations. Il fait ainsi comprendre qu’il a satisfait les demandes du tribunal, soit, de son point de vue, retirer les contenus des journaux à la fois de Google.be et Google News. Assimilant Google News et son moteur de recherche, il ajoute que si un éditeur ne souhaitait pas être indexé, il n’avait qu’à le demander.

Les journaux belges, représentés par Copiepresse, ont fini par gagner devant les tribunaux le 13 février 2007. Selon un article de Bloomberg, des négociations entre Google et les journaux auraient alors débuté, impliquant jusqu’à 49,1 millions d’euros de dédommagement. Le désaccord est en partie résolu en mai 2007 lorsque Google enlève les caches des liens vers les journaux tout en ré-indexant les sites dans son moteur de recherche.

Surviennent alors la décision de la cour d’appel du 5 mai 2011, qui a confirmée celle de 2007, puis le coup de tonnerre du 15 juillet 2011, lorsque Google fait une fois de plus disparaître les journaux belges des résultats de son moteur de recherche. Un article publié le même jour dans La Libre Belgique rappelle que, par cette manœuvre, Google continue sa stratégie de « représailles » et prive les journaux d’une part importante de trafic. Le Soir qualifie cet acte de « mesquin » et affirme que Google, accusé d’avoir « volé », a dû « se rappeler qu’on ne bâtissait pas un modèle économique en détruisant celui d’un autre ».

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La société californienne souligne alors qu'elle a besoin que Copiepresse exprime son souhait de voir ses journaux référencés dans le moteur de recherche, et qu'elle lui donne l'assurance que cette indexation ne représente pas une menace au regard de l’injonction de justice. Avant la fin de la matinée du lundi 18 juillet 2011, les sites Internet des journaux apparaissaient de nouveau dans les résultats de recherche de Google, et avant la fin de la journée la société fait une déclaration, reprise par Search Engine Watch : « Nous sommes ravis que Copiepresse nous ait donné aujourd'hui l'assurance de pouvoir inclure à nouveau leurs sites dans notre index de recherche Google sans devoir appliquer les pénalités ordonnées par la justice. Nous n'avons jamais eu la volonté d'exclure les sites de notre index mais nous étions tenus de respecter le jugement du tribunal, à moins que Copiepresse n'intervienne. Nous restons ouverts à toute future collaboration avec Copiepresse ».

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Ce site expose également le procès de mai 2011: